Comme l’impression d’avoir tout fait. Ce sentiment d’avoir tout donné ne me quitte pas. Tout
fait. En vain. Alors poussée par ce silence je m’incline. Je le fais volontiers avec une élégance
certaine. Je ne dépose pas les armes mais mes larmes et mon âme. Se regarder dans les yeux
de l’autre, c’est un peu se remettre en question. J’avance à petits pas à travers ce brouillard si
dense. Qui sait de quoi demain sera fait ? Je préfère m’effacer. Comme une prière que j’adresse
chaque jour à qui veut bien l’entendre. Puisse-t-elle être exaucée !!! Ai-je besoin de préciser.
Il ne faut rien lâcher. Ne jamais céder sur ses désirs. Et cela en fait partie. Je ne céderai pas.
La place que j’avais Je me suis battue. Je l’ai gagné jour après jour.
On songe à cette devise que Hugo avait inscrite sur presque tous les murs de Guernesey:
«Absentes adsunt». Traduisez : «Les absents sont présents». Comprenez : L’absence est
une présence plus forte que la présence. Déduisez : Ne pas être là, c’est être vraiment là.
Sylvie
2 janvier 2017 à 14 h 22 min
Superbe texte ! Bravo pour ce lyrisme …
handiparisperpignan
2 janvier 2017 à 14 h 23 min
merci Sylvie, Tres émue de ta lecture. bises