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De la tendresse infinie

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Je suis bien attristée par cette indifférence. Est-ce une tendance générale ?  Je constate que plus personne n’est concerné par quoique ce soit ! Je n’ose y croire tant cela me parait inhumain. Ce silence monacal qui pèse de tout son poids.

Et oui, je souffre de cette ignorance, c’est comme ça.  Est-ce tellement mérité ? Je me pose cette question-là qui me semble pertinente. Il parait tellement plus simple et facile de choisir le chemin de la fuite que de  faire face au réel. Es gens qui écrivent sont sans doute plus dans la sensibilité, l’empathie et la compréhension, bref, l’humain. Vivre c’est avoir le courage de dire, d’oser aller jusqu’à l’affrontement. Pas pour le rapport de force que cela génère. S’inventer sa propre vérité, se raconter sa propre histoire, comme on veut la vivre, ne conduit pas obligatoirement au bonheur. Cela permet de vivre le quotidien bon an, mal an.  Juste cela, rien d’autre. C’est aussi se donner bonne conscience, n’est-ce pas ?

Ainsi l’éviction  de tout sentiment de culpabilité ; une charge trop lourde à porter. Mon cœur se serre pourtant à la simple idée de tout perdre. A l’idée de ne plus avoir personne à qui me confier, à qui parler. Je finirai par me demander qui pouvait être dans ces autres que je trouvais si sublimes. Et à qui je confiais volontiers sans crainte d’être jugée mes pleurs, mes angoisses, mes doutes et mes joies etc. Je n’ai pas appris à me retenir. Ni d’ailleurs à me protéger.

Je suis un corps vulnérable. Connaitre l’autre c’est savoir ce qui le faire rire ou pleurer. Sachez que je suis toujours heureuse et bienveillante lorsque je pense à  vous. Les attentes semblent toujours vaines, et les espoirs déçus. La vie est un  terrain bien cabossé.

Voilà  pourquoi j’ai fait de l’amour mon unique motivation.  Je revendique cette vulnérabilité qui fait de moi un être unique comme tout à chacun. Apprendre sa vulnérabilité, la conceptualiser, l’accepter permet d’avoir accès aux profondeurs de l’être.

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2 Commentaires

  1. Sylvie

    25 janvier 2017 à 18 h 02 min

    Très joli texte. Souvent les gens ne sont pas indifférents, simplement pris par le Temps …

    http://rougepolar.unblog.fr/

    Répondre

  2. Gerbaud §Christophe

    25 janvier 2017 à 20 h 23 min

    http://dormirajamais.org/gramsci/

    « JE HAIS LES INDIFFÉRENTS, PAR ANTONIO GRAMSCI. »

    Répondre

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