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Du regard…

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Les yeux. Je m’arrête sur les yeux. Ce qui nous relie, nous retient, nous rattache au monde chaotique extérieur. Le regard se cache, s’éteint, se meurt, peu à peu. On porte des lunettes noires afin de ne plus voir ce monde extérieur. Ce monde qui parait si fou d’ailleurs. Devenu si insupportable ! On cherche donc par n’importe quel moyen à s’aveugler. Ne plus croiser le regard de l’autre. Le soutenir. Face à face. Impossible. C’est la peur d’attirer à soi les sourires. Pas que ça. Les railleries parfois. Alors on prend l’air faussement absent. Faut-il suivre son propre regard, celui qui se tourne vers soi ? Où nous mène-t-il ? J’attends avec impatience cette parenthèse où j’aurai l’impudeur de sentir cet être, mon être,  animal ou végétal. Ce moment inconnu qui apporte une compréhension de soi. Il y a des regards accusateurs et trompeurs, d’autres chaleureux et bienfaisants. Exactement comme celui que nous sommes capables de porter sur l’enfant que nous étions. Ce regard-là admet le pardon. Il autorise les contretemps. Je croise chaque jour des regards vides, c’est effrayant. Se défaire du regard de l’autre, à quoi ça sert ? Je ne changerai pas mon regard, il est l’expression de mes mots et de mes maux. Et c’est bien ainsi.

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