Est-ce le dernier qui a parlé qui a raison ? L’aisance avec laquelle tout être humain peut se laisser influencer par un tiers m’interpelle de plus en plus. D’un coté, je constate que se faire son propre jugement sans craindre de se retrouver jugé, devant l’éternel ou pas, devient difficile. De l’autre cote, la facilité avec laquelle les gens disent aux autres quoi faire me saute aux yeux. Çà m’agace. Çà m’énerve. Il me semble ardu, voire impossible, de donner conseil aux autres sans connaitre les tenants et les aboutissants car chaque situation est bien différente. On accepte d’endosser une lourde responsabilité par la suite. Ce n’est pas parce ça a été bien pour l’autre que c’est bien pour soi. A nous seul de savoir ce qui est bon pour nous. Profitable. On est nous même l’artisan de son propre bonheur, je crois. Par contre les « si j’avais su.. » sont autant de douleurs que de regrets. Fermer les yeux et savoir ne rien savoir. N’est-ce pas là la liberté que nous devons concéder à l’autre? Celle de se tromper, aussi. Il ne faut pas pour autant se taire mais juste comprendre les résistances de l’autre et arrêter d’imposer sa propre vison, son propre choix. J’appelle cela du prosélytisme.
Parler à la place de l’autre !
Penser à la place de l’autre
Oust ! Oust !
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