De ci… de là. Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un roman. Je n’avais pas encore eu l’opportunité de lire un seul livre de cet auteur contemporain : J-M-G LE CLEZIO dont j’ai toujours entendu dire le plus grand bien. Et pour cause, il n’y avait pas vraiment de bibliothèque chez mes parents. Ils n’avaient pas cette chance là. Je ne peux donc pas dire que j’avais déjà aimé tel ou tel roman et partais donc sans à priori en terre inconnue. Ceci dit, c’est un livre que je n’ai pas choisi par hasard. J’ai choisi de suivre les avis et d’autres lecteurs auprès desquels j’ai pris conseil, et, de commencer la découverte par « Le désert ». J’avais hâte et j’étais donc très curieuse de lire. Au centre de l’histoire une petite fille Lalla dont on suit les péripéties du désert jusqu’en France, à Marseille. Personnellement j’ai été scotchée parce ce récit. J-M-G Le Clezio trace une magnifique description du désert, de sa lumière, de ses couleurs, de son peuple, ces hommes bleus. Bref, on a surtout envie d’y être pour de vrai. Le Clezio c’est avant tout une écriture du monde, d’un monde sans aucune hiérarchie entre civilisation, culture et être humain. C’est cela qu’on retrouve tout au long de ces quatre cent pages. C’est aussi une écriture de la vastitude. Chaque mot participe de ce voyage initiatique. En ces temps mouvementés et troublés où chacun cherche sa propre identité et ses repères, ce roman nous fait comprendre qu’au fond nous sommes tous des errants, des nomades comme ces hommes bleus. On retrouve tous les éléments chers à un globe trotter : le ciel; l’eau, la terre et le feu mais aussi son contraire : la ville.
En conclusion, avec cette lecture j’ai pénétré dans un univers inconnu , certes, mais un monde riche et dense. J’ai le sentiment d’avoir été enrichi par ces mots.
Isabelle FRANC RTTR
Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités).