Le mensonge dites-vous ? C’est un sire. Un tsar. Un empereur. On lui déroule le tapis rouge. Mais j’entends. Mais je vois que tout le monde ment. Je, tu, il/elle; nous, vous et ils/elles. Chacun de nous. Bien entendu, chacun trouve ses propres raisons pour le faire. Le mensonge fleurit aux quatre coins des rues. Personne n’a à juger cela. Plus j’avance dans l’âge plus j’aspire à une transparence, totale ? Je ne sais pas. Avant tout, je souhaite dans mes relations amicales, amoureuses ou professionnelles, instaurer une certaine honnêteté. Cela relève d’un savant dosage entre le fond et la forme. Il ne s’agit de dire tout et n’importe quoi n’importe comment. Il va de soi qu’une des conditions sine qua none est de respecter l’espace de l’autre. Au départ le langage est inexistant, comme s’il n’avait pas de sens, pas de conséquences, puis, ce besoin de vérité devient ample exigence vis à vis de soi. A présent, je préfère être blessée par la vérité. Le mensonge n’est autre que cette vérité qu’on se raconte à soi-même. Le mensonge nous entraine dans une histoire propre à lui sans chute. Ce rapport à la vérité n’est pas inné. Je l’ai acquis. Elle se situe dans les livres, dans les recoins. Je me souviens encore des punitions alors que j’avais raison. Seulement els adultes préfèrent garder la face ; il faut sauver les apparences. On ne peut en vouloir à l’autre de chercher à se protéger.
Le mensonge dites-vous ?
Isabelle FRANC RTTR
Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités).
Regis77
19 avril 2017 à 8 h 45 min
Recevoir la vérité, oui toujours. La dire toujours? J’aime bien l’omission …
handiparisperpignan
19 avril 2017 à 13 h 14 min
tres juste aussi merci à vous