« En mourant je ne le rejoins pas, je cesse de l’attendre. » Marguerite DURAS –
La douleur Comment vous parler de la douleur sans évoquer ce magnifique texte de Marguerite DURAS ? Une des auteures dont je rêvais de présenter une œuvre complète à l’épreuve orale du baccalauréat. Autant vous dire que ce thème m’est on en pleut plus cher. Tout de suite le terme fait penser aux sentiments, à l’amour.
Je ne pense pas que l’amour soit possible, et son contraire, encore moins. Parce que la douleur n’a ni sexe, ni couleur, ni âge. Évidement elle est ce qu’il y a de plus vif. Mais d’où naît-elle ? Parce qu’il est essentiel de savoir que la douleur possède un visage. En aucun cas l’image est floue. Impossible. Les maux, comme les mots, se suffisent à eux-mêmes. Elle dérange ; elle fait peur ; elle fait honte. Une somme d’hésitations dont on cherche de manière quasi impérative à se soustraire du total.
isabelle franc rttr
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