Il lui fallait vivre, non dans le monde qui passe, mais dans les profondeurs de son être.
Un cour fier - Pearl Buck
Dans elle vit ses nouvelles amoures… brèves, volubiles., c’était avant. Plus les années passent, et se succèdent, plus mes histoires d’amour, elles, grandissent, gagnent en profondeur et deviennent de moins en moins tumultueuses et capricieuses. Fini la belle époque des coups d’un soir, na ! Comme si de l’aventure je passais à l’histoire. C’est bel et bien le constat que je suis amené à faire depuis quelques années. Pour être entièrement honnête, disons que j’ai appris à les ponctuer d’attention, de tendresse et d’affection. Et c’est beau, calme et reposant. Bref, en un mot, j’ai fini par trouver la paix . Vous pouvez appeler cela l’équilibre ou l’heure de la délivrance si cela vous chante. Pourquoi pas ? Pour ma part, je n’y vois aucun inconvénient. Rien à redire. Aucune objection à émettre. Cet accord parfait entre le yin et le yang. Le trouver : en voilà une belle réussite ! J’en arrive presque à en oublier l’Autre. Comme si du jour au lendemain il était devenu transparent, sans couleur, sans saveur, incolore et inodore. Par conséquent, je le traverse de part en part, son corps, son âme et ses sourires.
isabelle franc rttr
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