L’été.
La chaleur.
Juillet fut caniculaire. Aussi les températures furent particulièrement élevées.
Il est trad.
À cette heure-là, le soleil s’était déjà noyé dans les eaux.
Le mouvement de la mer berce nos pas, rythme nos pensées.
Sa voix s’est mise à retentir au loin, comme par enchantement, étoilant les cieux, et d’un coup ce fut l’Éternel qui s’abattit sur nous. Et puis ce fut au tour de sa silhouette d’apparaître, à la terrasse de la Tour Vermeille, à peine cachée par des arbustes taillés à hauteur d’homme, qui servent également de délimitation entre elle, son public et le reste.
Tout en avançant, l’image devint plus nette, plus précise. Et sa voix plus proche. Je me souviens d’une silhouette fine, élégante. De taille moyenne, cheveux blonds. Elle a laissé ses cheveux fins et soyeux tomber sur ses épaules. Elle devait porter un ensemble blanc en coton. Un pantalon taille basse, qui laissait entrevoir un nombril.
La terrasse est grande et remplie. Il y avait là toute une foule de badauds, des hommes, des femmes, des enfants, assis, attablés, venus l’écouter chanter. Derrière les tables, d’autres, se tenaient debout. On profitât qu’une table se libérât pour prendre place. Parmi ces vacanciers, certains la découvrent, d’autres la connaissent.
A la fin du récital, j’étais subjuguée, sous son charme. J’ai affirmé tout haut que je voulais qu’elle devienne une amie. Jour après jour, elle le devint. Depuis sa voix veille sur moi.
Elle est mon ange.
isabelle franc rttr
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