50 nuances de Grey
Comme cela, sans réelle raison autre que la curiosité, j’ai eu l’envie hier soir de visionner le film 50 nuances de Grey., de la réalisatrice Sam Taylor Wood. Bien évidemment j’en avais beaucoup entendu parler, lors de sa sortie, notamment, et du livre aussi. Je souhaitais me faire une opinion par moi-même. Comment vous dire…j’ai de loin préféré Neuf semaines et demi, que je trouve plus palpitant. Pourquoi ai-je été déçu ?
Je n’ai pas cru une seconde à cette histoire, à laquelle, il manque de l’authenticité, de la sincérité. Il n’y a pas à dire, l’état d’esprit des relations SM a ceci de particulier qu’il inverse les rapports de pouvoir. In fine, le dominant n’est pas celui que l’on croit. Quelle histoire que la découverte du milieu SM avec ses pratiques, ses codes, son omerta par cette toute jeune fille, étudiante, un brin nigaude, parce qu’il faut bien le reconnaître. Trop nouille, trop niaise, trop naïve. Entre la nunuche de service et le richissime bellâtre on s’attend à vivre un choc, un truc fort, intense mais tout reste plat, l’histoire, le jeu des acteurs, à tel point, qu’on finit pas s’ennuyer à certains moments.
En matière de sexualité il n’y a pas de norme, elle serait même à proscrire, il faut plutôt chercher, à défaut de deviner, ce qui s’exprime à travers le scénario SM. Il aurait fallu une analyse plus approfondie de de la psychologie des personnages.Elle est à peine effleurée, du coup, on reste sur sa faim, n’est-ce pas ? Une recherche
Pour résumer il s’agit d’un film, basé sur les apparences et les clichés, duquel on ne retiendra que le luxe de la villa, les belles tenues et pas grand chose d’autre, je crains. Dommage car on se dit que l’on passe à côté de quelque chose qui aurait pu être bien. On garde un goût amer.
isabelle franc rttr
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