Être différend n’est ni une bonne chose, ni une mauvaise chose, alors pourquoi est-ce bien, si ou trop souvent vécu comme un problème ? C’est bien palpable, tangible. Qu’est-ce qui justifie un tel ressenti ? La différence n’est surement pas une chose nouvelle, ni un concept neuf tout droit sorti d’un chapeau melon en feutre noir. De tout temps elle a existé me semble-t-il. C’est une chose inévitable, indispensable et utile à la survie de l’espèce humaine. La notion même de différence a longtemps été entraperçue comme négative. Qu’elle soit sociale, physique, génétique, intellectuelle, religieuses ou autre, elle est au cœur de luttes et de combats, et malheureusement aussi de guerres. L’homme s’est adapté à son environnement mais surtout la plupart des gens ne pensent qu’à se fondre dans la masse en refusant de se distinguer. Comment être différent ? Il faut d’abord commencer par s’accepter tel qu’on est. Ce qui sous-entend de réfléchir à ce que nous sommes réellement, autrement dit à notre singularité ce qui nous rend unique et fait de chacun de nous un être irremplaçable. Et on est tous unique. Etre soi-même. S’accorder des heures pour soi, se ressourcer en faisant les activités que l’on aime. Je dirais qu’il faut atteindre sa vérité, partir explorer son désir intérieur. Etre différent c’est sans cesse être confronté à un extérieur qui renie toute singularité. Encore que pour cela il ne faut pas avoir peur de trop dire ou trop peu dire. On n’entre pas dans les cases, les représentations, les idéaux…la vie est absurde, en particulier l’amicale, la mondaine, la sociale, la financière…
isabelle franc rttr
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