On a tous eu l’occasion d’admirer la dignité avec laquelle certain.e.s traversent les épreuves de la vie. Qui n’a pas encore en tête les nombreux éloges à l’égard de Céline Dion lors des funérailles de son époux. Tout le monde s’accordait à dire qu’elle s’était montrée forte. Elle imposait le respect . J’ai été choqué par le fait que cela soit sans cesse et partout souligné. En veux-tu, en voilà. Quand autant de titre mette en avant la dignité dont a fait preuve cette femme, cette épouse, il y a quelque chose qui ne manque pas de m’interpeller. Est-ce à dire que nous n’avons pas le droit de craquer ? C’est la preuve qu’il existe un certain comportement adéquate, attendu, montrable, qui sied à la douleur. Une simple question que je me pose…l’aurait-on moins adulé si elle s’était éffondrée ? Ne lui aurait-on pas pardonné ? N »aurait-on pas su faire preuve de compréhension ? Fort possible. C’est oublié que la douleur est sienne, autrement dit propre à chaque individu, intime, personnelle, singulière. Qui sommes-nous pour juger ? Restons à notre place, je vous en prie ! Je me dis que cela devait être excessivement diffcille pour elle de faire face. Je l’ai plainte plus qu’enviée. Vous l’aurez compris, je ne suis pas admirative de cetet société du spectacle. Je préfére de loin la sincérité, la fraicheur d’un sentiment, l’excessicité d’une réaction, qui peut se comprendre au vu des circonstances à tout ce formatage. Il y a cette dictature sournoise que je constate aujourd’hui : ne pas faire acte de faiblesse.
isabelle franc rttr
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rougepolar
26 mars 2018 à 8 h 04 min
De ton avis, cette société sournoise qui interdit de pleurer, résultat on le paie très cher ensuite.
La dignité est qui on est vraiment et non ce que l’on veut que l’on soit …
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