Je vois la violence qui monte, qui monte… elle s’échappe comme la fumée d’une cheminée sauf que celle-ci n’est pas blanche mais noire. . Les insultes. Les coups. Les incivilités. On fait face à une pluie d’injures, pire, un tombereau de rancœur. Je vois la colère qui gronde. Je vois les actions qui se multiplient. Les combats qui s’éternisent, s’enlisent sans jamais mourir. Au fait, ils ne meurent jamais, loin de là.
Je vois le climat se dégrader. Le fiel se déverser encore et encore. La confiance se perdre et la foi gagner du terrain. On lui déroule le tapis rouge. Partout il y a de la tension. Optimiste que je suis, la raison et le temps devraient finir par remettre tout ce chaos en place. Je ne perds pas cet espoir-là. Combien de temps sera-t-il nécessaire pour parvenir à cela ? Je vois la souffrance et le reste L’obscurantisme s’abattre sur nos têtes, nos visions et nos sentiments. Non, je n’aime pas ces temps qui courent, je ne peux pas l’aimer, cette sale période qui fait de nous des monstres d’égoïsme, des êtres insensibles. Que ferons-nous lorsqu’il n’y aura plus une once d’humanité ?
Je me demande sur quoi on sera encore capable de répandre nos larmes dans les années à venir si plus aucun émerveillement n’est possible. Grande et vaste question qui reste ouverte. Je vois et j’observe et laissez-moi vous dire ceci : plus rien d’enchanteur ne me retient ici-bas. Certes ce n’est qu’une plate évidence sans prétention, ni vocation si ce n’est d’être dite. Évidemment, quelque chose ne va plus dans le rapport à l’autre. Il arrive un moment où il faut arrêter de se voiler la face.
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Isabelle franc rttr