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Cette relation mère fille

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Tout ceci sont des mots, ne paschercher la part de vérité

Que je vous dise,  ma vie a d’ores et déjà débutée comme une lamentable erreur. Hélas, pas de celle facilement oubliable et pardonnable. Je suis un accident. Je ne suis rien de plus, ni un désir ni un cadeau de la vie, non, rien qu’un banal accident. Quelque chose d’une stupidité incroyable qui n’aurait jamais dû se produire. Une faute juste impossible à gommer. Je n’aurais pas dû naître,…c’est tout.  Il est probable que je n’aurais jamais dû voir le jour et venir sur terre à ce moment là Ce n’était ni le souhait de ma mère ni celui de mon père. Je crois, encore moins celui de la fratrie, des aînés. N’ayant pas été une enfant désirée le contraire eut été étonnant. Ce fut selon les dires de ma mère un avortement avorté. Je devrais lui pardonner de ne pas avoir fait le bon choix. Je ne suis même pas encore née que déjà je suis rejetée. Ceci dit, je sais pourquoi cela a eu lieu.  Pourquoi les choses se sont-elles passées de la sorte. Quand je vous dis que je cumule, je cumule. Il faut se rendre à l’évidence c’est à ce moment précis que tout s’est joué. Je veux dire par là qu’après c’était déjà trop tard. Vous pouvez ne pas me croire mais c’est le cas en grande partie. Vous n’avez pas idée de  l’incidence que cela a eue sur ma vie. Si tout est dans les rencontres alors je n’ai pas eu la chance de rencontrer ma mère. On mourra sans se connaître. Si tout est dans le regard que les parents vous portent alors les leurs ne n’ont pas permis de grandir. Certains parents vont porter leur enfant sur un piedestal, l’entourant de milles attentions, l’encourageant à la moindre initiative ce qui va permettre à l’enfant de prendre confiance en lui. D’autres vont s’intaller dans un conflit permanent, le critiquant sans cesse. J’ai toujours été cassée. Toute ma vie n’existe pas en dehors de cet aléa, il n’y a rien d ‘autre. Et moi, et moi, j’ai envie de vivre.

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isabelle franc rttr

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