« L’amour rend intelligent » Daniel Pennac
Ca souffle ! Est-ce le regard de l’amour ? C’est le vent qui s’engouffre dans les sentiments mis à nu, Affects dénués de tout, de raison, de pudeur. Il a le cœur qui oscille entre elle et elle…deux femmes, deux romances, deux voyages…l’une toute frêle, quasi chétive, l’autre enracinée, solide. Pourquoi t’éloignes -tu de ce nous avons vécu toi et moi ? Ton désir est d’aller vers les mots, sublimer, le mien de t’aimer, mal, c’est sur, mais t’aimer à ma façon, comme je peux, surtout, simplement. Je n ‘ai nul besoin de sensations fortes, ni de montées d’adrénaline…que dit-il d’elles ? h , gémit-il, que des hystériques ! Elles ne peuvent pas se défausser de leurs propres fantasmes mais n’en sont pas plus responsables. Ce sont leurs propres tourments – ces non dits- qui agacent l’une l’autre in fine. Chaque femme est une convoitise, une friandise que tout homme rêve de pouvoir goûter. Que y-t-il lieu de faire ? L’abattre sur place ? La compromission d’une relation ne se fait qu’au travers ces regards obliques qui au lieu d’être des parures qui ornent, embellissent et enjolivent, deviennent des lames si acérées. Seuls les miens s’ouvrent, se ferment, s’ouvrent, se referment. Ils disent l’amour aveugle, Je suis la goutte d’eau qui fait déborder le vase, celle qui dit, qui prétend, qui sublime, qui malmène ; je suis le cœur que l’on a offensé, écartelé voire plus. Je n’abandonnerai ni mon chemin, ni mon destin.
isabelle franc rttr
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