Quelqu’un vit-il autre chose que l’amour ? Il est partout. Elle et l’amour. Lui et l’amour. Les autres et l’amour. Je veux parler du clair-obscur de l’amour. Parce qu’ici-bas, aucune vie ne peut être intégralement idyllique., parce qu’aucune ne réclame de l’être, d’abord ou d’ailleurs. Il est donc devenu nécessaire, plus qu’important, de tout faire afin de préserver ces moments parfaits dont on peine à croire qu’ils ne durent pas. Ils sont rares, courts, furtifs, certes, mais ils ont le mérite d’exister, ils sont,, bien réels ; ils ouvrent grand l’espace d’un assemblement, il suffit de les coller bout à bout dans la tête, idéal comme la rencontre imaginaire, pour concevoir une non finitude de son être. Dans cette errance amoureuse elle ne l’a pas choisi comme unique objet ; quoi qu’il en soit, l’amour est toujours objectivant, n’est-ce pas ? Sur ces entrefaites, ils s’étaient retrouvé piégés, ensemble, tous les deux, dans cette histoire qui n’avait rien de commun avec toutes celles de jadis et d’antan, que l’on avait connues ; ils s’aimaient avant tout, c’était clair aux regards des autres, ça faisait jaser, ça ravivait des hystéries…
isabelle franc rttr
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