L’intérêt personnel n’est que la prolongation en nous de l’animalité; l’humanité ne commence dans l’homme qu’avec le désintéressement.
Par: Henri-Frédéric Amiel
Extrait de: Fragments d’un journal intime (1884)
De guerre lasse… je ne décolère pas pour autant, intérieurement. Elles m’ont d’office cataloguée, rangée dans la catégorie des objets infréquentables, elles, enfermées dans leur .. quoi d’ailleurs ? Ô comme elles préféraient voir disparaître cet esprit tordu, du moins, sortir de la vie de l’aimé, n’est-ce pas ? Je sais qu’on cherche toujours la solution la plus radicale. Autre chose, je ne supporte plus ces scolies, ces gloses, ces réflexions acerbes qui sont proclamées à mon égard, proclamées, c’est à dire, portées à la connaissance du public, ces jugements hâtifs de celles qui ont tout pour elles, qui n’ont jamais dû se battre, ni eut besoin de se défendre, pire, qui n’ont pas connu cette nécessité qui est celle de devoir se justifier d’exister…bien étrange ce phénomène de mise en triangulation. Les autres, elles, n’ignorent pas que son rapport au monde fut initialement biaisé, à l’origine de l’absence de toute rationalité. In fine, je ne m’attarde guère, ce genre d’individus égoïstes ne mérite pas autre chose que la plus stricte indifférence de ma part, je ne peux pas me résoudre à croire que de telles âmes demeurent dans cette fragilité, et l’ignorance de ce qu’elles sont en train de semer… des terroristes des sentiments, voilà, des inconscientes, alors ? Cela fait plusieurs fois qu’elle le dit, à croire que personne n’est à l’autre bout pour faire écho… suffit-il de se taire et d’observer pour voir les autres tels qu’ils sont « vrai ment ». .dans un infini jeu de dupe dont le murmure ne flétrit jamais. Parfois, même, je m’étonne d’être encore émerveillée par l’amplitude du monde. Parfois, j’aimerai tant me dire que tout cela connaitra un jour un terme, enfin, parce qu’un matin je me réveillerai dans l’empreinte de notre romance, couple reformé aorès avoir été si douloureuselent déformé.. mais leurs regards ne cessent de deverser sur moi ce qu’elles considèrent être la liberté. J’aimerais tant les effacer de ma mémoire, retirer du tout, leur trace…réapprendre mes battemnets d’ailes. Peu importe o je suis, j’existe.
isabelle franc rttr
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