C’est donc là, là, dis-je, en inclinant, baissant, les yeux, tout en bas, à la fin de la courbe de la chute des reins, à l’intersection, l’embranchement, là, que l’on peut s’immiscer dans cette presqu’île vallonnée, cet escarpe qui ne cesse de s’agrandir au fur et à mesure que nous avançons, pénétrons et découvrons ses ombrages, comme une suite de petits cailloux judicieusement alignés dont la proposition n’est autre que de se jeter à l’eau, et entrebâille une porte sur l’à venir. Oser. De mon côté, toujours l’audace en premier, cet aplomb qu’il faut pour avancer à contre courant d’une époque si insultante, si débordante en tout, si envahissante, si onanique…c’est, je crois, le point crucial, celui dont on se met à fouailler, fouiller, à la recherche de la vie privée de l’autre, de son jardin d’Eden, ce paradis perdu…est-ce ainsi que nous atteignons le fin fond de l’âme ? Sa lie ? Mais, ce visage défait est un autre que le mien, ce corps déformé ne m’appartient pas ; en attendant, chaque nuit, j’ai besoin d’un.e amant.e vienne s’allonger à mes côtés combler le vide que laissent les berceuses de l’enfance entre lesquelles notre illusion se régale à flâner…cherche-je à remplir disons le vide de ce corps et anéantir mes derniers retranchements.
isabelle franc rttr
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evoa
17 septembre 2018 à 16 h 33 min
le lien que tu donne ne fonctionne pas , sinon pour ton texte c’est tres jolie mais un peu compliqué et abstrait par moment , méme si je suis mal placé pour te faire la remarque xd