Aujourd’hui une tempête s’est déchaînée sur nos têtes. Parce qu’il y a des gens qui s’en vont, d’autres qui nous laissent sur le carreau, sans vraiment comprendre ni pourquoi ni comment cela est arrivé, ça s’est produit, on se retrouve complètement esseulé sur le bord de la route. Là, le long de la route c’est un lambeau de vie dont on ne sait que faire les premières heures. L’instant où tu fais le choix de partir…quitter cette vie, cette contemporanéité cette violence par une autre violence. Aujourd’hui est une journée noire. Ce choix-là demeure toujours quelque chose de difficilement compréhensible. Ce rapport conflictuel avec la vie qui t’a fait mordre la poussière, pour préférer l’éclipse totale devenue un soleil pour toi. Ô comme je peux imaginer cette peur qui te paralysait ce souffle de vie. Je te dis que la vie a bien manqué d’égard envers toi elle s’était mise à couler en dehors, plus fougueuse que jamais, fugueuse, aussi…la seule et unique chose belle, à laquelle les vivants e raccrochent, dans ce drame c’est ton repos. Et lever les yeux pour te parler, te raconter, je les lèverai. Ainsi le tragique t’attendait et t’emportât si loin de l’amour. Il t’était impossible de respirer déjà plus depuis bien longtemps ai-je compris. Mais comment puis-je réaliser ton corps inerte ?
isabelle franc rttr
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