Tout cet apparat accroché à la rondeur des mots. Depuis peu, je me suis mise à fuir les milieux culturels, éviter bons nombres de rencontres littéraires où il est de bon ton de paraitre, et d’apparaître, ce tout petit microcosme parisianiste, avec ses grands pontes qui se baladent la tête haute, quand tout le monde la baisse devant eux, comme s‘ils faisaient leur ronde, dans les allées de ces dits salons littéraires. Cela a des allures de cour de prison ; À dire vrai, cette suffisance m’amène à une exaspération telle, m’insupporte plus que tout. J’ai décidé, plus ou moins, de prendre de la distance avec ce monde J’avais acquis la certitude de ne pas être à ma place, je n’avais pas à traîner au milieu de ces apparences, de toutes ces mondanités ; derrière lesquelles on se cache. Ces flagorneries ne font pas partie de l’éducation que j’ai reçue. Cet entre soi a créé ses propres codes pour se pavaner dans la sophistication et écarter le tout venant. Quand la simplicité se montre ostentatoire…elle viendra et elle aura raison, la vraie simplicité demeure quant à elle intérieure. J’appose un voile dont la transparence entre mes yeux et leurs égos. Le plus ardu est de le maintenir tendu, Je ne cherche nullement à faire carrière dans ce domaine. J’ai toujours été ainsi, fonctionné de la même manière : au feeling. L’instinct animal, celui de la survie, mais avec le sourire aux lèvres, l’air primesautier, je demeure gaie et enjouée. Nous ne sommes jamais aussi bien protégé que par lui. Je snobe cette magnificence qui me porte donc à l’isolement. Ainsi ai-je vu trop de personnes user et abuser de largesses. Je ne cesserai jamais d’être moi-même. Et je suis heureuse quand l’un d’eux vient à me remercier d’avoir cette liberté de parole. Ces gens là ne sont pas étroits, simplement à l’étroit. C’est aussi ma réponse à cette réalité,
Isabelle franc rttr
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