Le délabrement
L’effondrement. Ici-bas l’angoisse, la peur et la crainte de chaque lendemain. Le tragique de la vie, quoi ! Pas de rivage, ni d’accostage, nulle part où …Corps fripé, tout rabougri, cœur transi, tête détraquée, plissée, décalée face contre terre, entresol complice de cet état de délabrement, défaillant car encore et toujours plus meule. Étaiement à fleur de peau. Au péril de ta vie l’exil des sentiments. Tu aimes, tu détestes, tu hais…tu es incertain.e, fluide. Espérer tout redresser. Rehausser les impatiences, s’empêcher de faire n’importe quoi. Mordre la poussière. Quel corps s’effrite, puis se casse ? Est-ce le tien qui se tord au sein maternel ? Est-ce le mien qui se ploie sans limite ? On est le vers dans le fruit pourri. Vie réfractaire à tout, vie précaire jusqu’à la moelle, la fente ruisselle et suinte, tâche tout espoir. Nos corps sont-ils si friables ?
Isabelle franc rttr
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