L’obscurité

 » Les déceptions de l’amitié se guérissent par l’indifférence; celles de l’amour par l’oubli « .

 

Est-ce moi qui me met à sombrer dans l’absurde ou bien est-ce l’obscurité des océans qui submerge nos cœurs ? Tout est vrai : le ressenti, la boule au ventre, l’envie de fuir. Comme souvent, j’ai été heurtée par une éminente incompréhension. Ceci m’a semblé être tellement bizarre. Ô, combien j’ai envie de dire que cela laisse comme une drôle d’impression, un gout étrange dans la bouche, mal défini, une saveur entre l’amertume et l’acidité,  ces inclinations extravagantes, parmi  lesquelles, quelques amitiés « hystérico-foldingues ». Cela a pris les apparences de toutes ces eaux furieuses, furibardes et houleuses qui s’agitent et se débattent, sous n’importe quel pont. Peut-être qu’un matin je n’aurais plus envie de rien, y compris de ce grain de folie. Je serai alors alourdie de ces farouches états d’âme, ces ressentiments  Est-il possible que toutes les relations conditionnées me laissent indifférente ? Si j’avais été sûre et certaine qu’elles cesseraient si brutalement  Et donc, parmi les douleurs et les fracas de la vie il y a ces ruptures. Je suis toujours la première étonnée de voir notre capacité à endurer la fatalité, cette part d’intolérable.

ISABELLE FRANC RTTR

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