Et la douceur
Aller abandonner quelques pas sous le ciel bleu, clairsemé de nuages, de Paris. En profiter pour laisser le vent frais s’engouffrer dans nos poumons, en rire à gorge déployée telles les deux gamines que nous fûmes. Le vent fait tanguer les corps et chavirer les attitudes. Petite j’aimais déployer mes ailes bras pour voltiger et sentir l’air me pousser. Chaque seconde était unique. Et les rêves, les envies, les colères, tout ça s’envolait aussi. Ces choses là ne s’effacent jamais. A elles, je suis capable de penser éternellement sinon je serai totalement aveuglée, sidérée, éblouie. Moi aussi je cherche l’endroit où je reviendrai à moi, où je serais de nouveau amoureuse.
ISABELLE FRANC RTTR
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