Je vous demande pardon. Elle le savait déjà qu’il allait s’agir d’une de ces idylles qui commence sous un ciel bleu rempli de promesses. Ce sera un tout petit bout de chemin que l’on aura fait ensemble. Si je dis cela ce n’est surement pas pour m’apitoyer sur mon sort, ni pour recueillir votre pitié. Je ne veux rien de tout cela. Je n’ai nul besoin de baigner dans un climat pernicieux. Cette atmosphère délétère m’insuffle un air de dépression, terrible. ; ses affreuses répliques, ses sourires empruntés, ses joies surfaites, ses reproches déguisés et le reste, le faux, le trouble, l’effroi…je ne vois qu’une histoire qui se désagrège à une échelle de fourmi, on construit des digues , des barricades, des barrières avec la même force que s’il s’agissait de faire l’amour, enfin, on tente par tus les moyens de colmater pour protéger ce qui peut encore être sauvé. Cela paraît si insurmontable. Personne ne veut endosser la responsabilité de cette situation chaotique. Et je veux t’offrir ce que je n’ai pas.
ISABELLE FRANC RTTR
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