Ainsi soit-il

Comme si devant d’autres hommes je m’étais un jour agenouillée, omise, mise entre parenthèse. Je n’ai fait par simple erreur qu’écarteler les rêves que j’avais à vingt ans. La vie n’est qu’une mise à mort, dans la réalité, on nous abat chaque jour. Cette sensation de vide résonne en particulier dans cet espace clos qu’est devenue la chambre à coucher privée de ta rumeur Je laisse les effluves de ton parfum traverser mon corps. Désormais le lit seul reste défait. Il s’agit d’un vide qui rappelle que l’on a vécu dans la légèreté de l’autre dont il ne reste qu’une aquarelle tristement pâle. Je me souviens avoir toujours pensé qu’il fallait écrire et lire. On ne choisit pas. Avec d’autres mots, d’autres phrases, d’autres sentiments. N’importe quelle histoire à bout de souffle finit par s’éteindre; crédules et in tantinet naïves que nous sommes de chercher à la faire renaitre de la tiédeur de ses cendres.

 vide

 

ISABELLE FRANC RTTR

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