A l’heure où tout le pays, inquiet, conserve les yeux rivés sur la violence…moi, je n’avais plus qu’une envie, arrêter de danser, et surtout la valse lente. On sait vivre quand on parvient à demeurer dans le respect de l’autre, quand on fait preuve de bienveillance envers la différence. Il faut oser entendre une plume autrement plus écorchée, éraflée, déchirée que la notre. Je suis capable, aussi, de comprendre comme il peut s’avérer être douloureux à écouter, je sais, mais persister à s’emmurer équivaut à se détourner de la vie, la tromper, en quelque sorte, une belle manière à nous de nous raconter notre propre histoire. Un déni est toujours un fantasme qui nait. Il y a des vérités insaisissables. Il faudrait se rapprocher de l’indicible pour faire émerger l’intimité, faire remonter à la surface les battements de nos cœurs. Chacun de nous sculpte son cygne noir.
ISABELLE FRANC RTTR
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