L’aigreur du temps qui lentement se diffuse dans les replis de nos chairs fait vaciller le fils sous nos pieds. L’amour en devient un exercice si périlleux, et, dans ses conditions, l’équilibre précaire. Je n’ai jamais demandé si tu avais ce qu’il me fallait pour t’aimer. Je t’ai aimé. J’aurais trouvé cela fort inconvenant, déplacé, absurde et ridicule. J’ai tant …
Parce que j’ai eu vingt ans, puis trente, et quarante, enfin cinquante…Elle ne se répétait qu’une seule chose, que seul le temps pourrait remédier, pas celui express, non celui que l’on se donne volontairement, que l’on s’accorde parce que des circonstances exceptionnelles l’exigent. J’aime particulièrement m’étendre partout sur votre corps. J’aime répandre mon désir dans tous vos sens. Vous savez …
Cette nuit encore elle n’a pas réussi à pleurer. Elle a seulement pensé à lui/elle. Elle avait terriblement envie de se blottir contre son corps, sentir sa chair toujours tiède, respirer son souffle…Qu’espérait-il en la quittant de la sorte ? Avant de partir il a bien pris soin de retourner les deux cadres où se trouvent deux photographies d’eux. Elle …
Oh ! La belle vie ! Ses pas étaient les miens. Ses mains tenaient fermement les miennes. Ensemble nous refusions de nous prendre la tête. Nous avancions lui devant et moi derrière. Que j’aimais ce léger décalage, je le trouvais si gracieux, si élégant et enfantin. Dieu que je l’aime…Je n’ai pas peur de la défaite. Je m’efforçais de garder la tête …
Ce qui se noue entre deux êtres est invisible. Les rires, les peines. Les succès les échecs. Les défaites, les victoires .On en perçoit que des images, des impressions. Tous ces riens, ces détails, ces petites choses qui vont s’incruster dans notre peau jusqu’à nos chairs si endolories. A chaque aurore je prends conscience qu’en amitié la constance et la fidélité …
Parce que j’en ai gros sur le cœur, ce soir, ce que je m’apprête à vous raconter n’est autre que ma vie, ce long chemin parcouru depuis une cinquantaine d’année. Je suis née il y a quelques années dans une clinique parisienne. Je précise être un accident; Je mesure 1m 40, et souffre de déficience auditive. Je porte des prothèses …
Dans le silence givré des jours désœuvrés qui se succèdent, le désarroi tournoie exactement au-dessus de nos têtes. Il guette le « kaïros », cet instant propice, pour s’abattre sur nos corps vulnérables, nos pensées meurtries, nos plaies et nos détresses. Et que trépasse cette majestueuse descente, course folle depuis l’immensité bleue des cieux. Je le voyais là, assis sur …
Pour l’instant, il me faut continuer à respirer, avant de vivre…là réside l’essentiel, dans cet impératif absolu de pouvoir laisser entrer l’air. Par delà la nécessité purement biologique il s’agirait de ne pas se voiler les yeux, encaisser avec la plus grande lucidité notre unique erreur qui est de croire en l’existence d’un sentiment appelé amour. Mettre ses mains devant …
16 Mars 2013 – 8 Mars 2019 cela donne six ans de vie commune. Ce que je ne savais pas c’est qu’en cette journée de la femme tu avais prémédité de mettre un terme à notre histoire…il y a deux jours j’avais espéré en voyant tes affaires rangées que c’était pour me faire plaisir. Les habits avaient été pliés dans …
Mon amour, mon amireuse, mon âme sœur, mon petit grain de folie. Il aurait fallu ne jamais se rencontrer, ni échanger, ni insister et encore moins commencer à s’aimer. Mais nos jambes se sont croisées, nos regards détournés se sont inquiétés de ne plus se voir et nous sommes tombées amoureuses et ce fut donc trop tard. Nous n’aurions jamais …
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