Et comment ne pas évoquer la vérité ? Comment puis-je oublier que cela s’est produit ? Et le jour ou cela se passât ? Grâce à cet événement, je pus découvrir la statue de Giacometti et la symbolisme du pas…Cela n’a pas manqué de m’arriver à moi, aussi, me rattraper. Je ne peux vraiment pas dire que je fasse office d’exception en matière. Je me suis induite moi-même en erreur. Évidement, cela ne peut être que le résultat d’un malentendu, un simple quiproquo, qui va vite se démêler et tout va aussitôt rentrer dans l’ordre. Oh, j’aimerais y croire. Il aurait fallu quelques mensonges de plus pour que les regards me rendent aveugle. Il y aurait dans la tête les embarras, donc les cris et les désespoirs. Dîtes-moi que cela n’a aucune importance, cela est sans gravité. Ö que les phrases sont belles ! Ô que les apparences sont féériques et magiques, mais, hélas, si souvent trompeuses ! Parfois si rieuses. Joyeuses. Amoureuses. Elles finissent par vous arracher les yeux. J’ai renoncé à tant et tant de choses. J’ai voulu croire tant et tant d’histoires. Je rêvais d’en écrire des contes. Il y a de quoi se décomposer. Ça laisse la place au bordel, au chaos, au grand n’importe quoi. Il n’y a pas de demi mesure dans ma tête, c’est une vraie tempête qui commence à se déchaîner. Je suis pour que chaque personne puisse entendre le chant du vent, respirer le doux parfum des fleurs et respirer.
ISABELLE FRANC RTTR
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