Il y a cette prise de distance. Ces diverses réflexions qui nous amènent à saisir la face cachée de la vérité, celle-là même enfouie dans les profondeurs de la peau, celle que l’on ne voulait surtout pas voir en face, quand il s’avère de se dévoiler à soi même. On reste muré dans son silence, sans broncher, sans protester, sans rechigner, …
Sourire c’est accueillir…J’ai toujours conservé le sourire aux lèvres. J’ai toujours souris à tout, à la vie, aux autres, au soleil, au ciel bleu…à cet enfant que je n’aurais jamais ; je souriais aussi lorsque je pouvais encore me pavaner dans ses bras, qu’ils m’étreignaient, m’enserraient jusqu’à plus souffle ; de leur force je saurais tirer le meilleur de l’amour…plus parfumé que …
In fine, ce n’est pas si grave que ça d’être excessive, de s’emballer, de s’embraser telle une allumette…elle est avant tout un être humain, ni savante, ni érudite, à la personnalité entière, fière et bien trempée, résolue, ponctuée de tendresse, recelant des contradictions. Elle ne cherche ni un quelconque salut, ni la renommée, ni l’immortalité, rien de tout cela. Elle …
Ils eurent simplement à lever les yeux, avec une telle ferveur comme s’ils se mettaient à implorer les dieux, et fixèrent à jamais cette toute puissance séculaire, ils regardèrent avec indignation ces pierres de taille se recouvrirent de noir, et, je vis apparaître les larmes versées, je me mis à entendre les cris d’effroi. Il m’est impossible d’oublier ces mots …
Si je devais trouver une conclusion à la phrase suivante, « je n’imagine pas ma vie…ce serait celle-ci, sans être à tes côtés ». Je suis juste à côté. A côté de qui ? A côté de toi…Moi, j’ai vaincu la folie, d’abord j’ai commencé par falsifier celles des hommes, sous-entendu ceux que je laisse totalement indifférente, puis ce fut …
L’existence est vaporeuse, brève et éphémère, parfois audacieuse et vaniteuse, il nous appartient donc de savoir écarter de sa vie toux ceux qui par derrière dilapident le plus clair de leur temps à vous accabler, parce qu’ainsi ils vous lestent de leurs tremblements. Ils n’éprouvent aucune hésitation ni aucun scrupule à faire peser sur vous leurs ressentiments. Leurs innombrables mensonges revêtent …
J’ai embrassé chaque aube que vous m’apportiez. J’ai l’impression que c’est la même aube qui se répète de manière infinie. J’ai déchiré manu militari les eaux stagnantes de cet amour mort. J’ai marché sur nos rêves pour aplatir leurs ailes et mélanger les couleurs. Je n’ai pas manqué d’écraser ce souffle qui J’ai rejeté les dogmes, les influences et aussi …
Sortir des draps moites, comme du ventre maternel est toujours murir, grandir et puis mourir. Lentement la conscience de cela nous apparait à demi émergée aux sorties de nos étroitesses, c’est à dire au delà de nos certitudes, une fois celles-ci dépassées. On remonte à l’état originel du nouveau-né. Cette période d’homéostasie pendant laquelle il n’existe pas d’interface entre nous …
Enfin, dans l’éloignement contraint nous sommes deux ; pour une simple phrase, un simple regard, un simple mot, on se sent soudain capable d’accomplir des miracles…je crois que ce qui est bien avec cet état là, une fois la dernière embrassade passée, c’est que l’on apprend à se dévêtir du manteau de la souffrance, se distancer de l’autre, à échapper à …
C’est ainsi que l’on présente l’ordinaire, que l’on parle de lui, c’est en terme d’apparat ou un linceul. Un vêtement, quel qu’il soit, se définit par son amplitude a soit mettre en magnificence la chair, le corps entier ou pas, en laissant à découvert certaines parties, soit assigner celui-ci aux oubliettes, le faire purement disparaître hors de vue. Ce qui …
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