A l’origine, il y a la naissance d’un sentiment extravague, une vague tel un ressenti qui va dans tous les sens, qui avance sans pouvoir s’arrêter un seul instant, qui s’élance d’abord dans l’évocation, qui se précipite immédiatement dans la ferveur, qui s’organise autour de la confrontation. Uns bousculade perceptible qui vous fait vous écarter de la route des normes en vous isolant sur celle de l’inconnu. A chaque attitude extravagante se dessine de plus en plus précisément un portrait silencieux qui affirme la suffisance de toute passion. Rien ne détaille, ni affine la chair qui nous enserre, épuisée, contrainte, hantée, habitée…et soudain, les résonances font tressaillir cette chair extravagante. Et on prend peur des grands frissons, des crissements, là maintenant, des soupçons qui figent les mouvements. Ne croit-on pas aux louanges, à l’universalisme, en la seconde chance.
ISABELLE FRANC RTTR
Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés-Copyright ©- 2019