Quelque part, toujours, il y a souvent un homme imaginaire qui vient vers vous, vous prend sous son aile…Il y a plus d’un an nous apprenions la nouvelle de ta mort…Dans les jardins de mon père, j’ai déniché des rencontres qui gardent leur parfum, des sentiments qui ont conservé leur secret, tout cela était bien caché sous les feuilles mortes. Il y a encore une histoire à cueillir de l’autre côté des fourrages. Par contre, ça trépigne d’impatience par ici, n’est-ce pas ? Au milieu de ce fatras, j’ai pu deviner ta présence, tu étais là, quelques part parmi les encombrants J’aime la lumière de l’aube qui se reflète dans tes yeux. Les boucles de tes cheveux bruns laissés au vent. Et quand il a fallu se rapprocher, s’étreindre, nos mains nous ont guidés. Elles savaient à quel endroit du corps s’allonger, où exercer une caresse ; rien ne restât immobile autour de nous. Elles ont tracé les lignes de chance. Elles viennent de laisser sur ma chair des sillons et des creux…il suffit d’une ambition, celle que tu n’avais pas, pour que les châteaux de sable ne s’écroulent pas.
ISABELLE FRANC RTTR
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