Ce sera d’ici quelques jours la chute des vacances… La remontée à Paris… Il reste encore, à peine , quelques heures à profiter de ce temps poussiéreux . Lorsqu ‘elles arrivent, on a le cœur tout léger. On part le sourire aux lèvres, impatient, le pas pressé d’être là-bas…Le ciel se pare de lumière, d étoiles filantes que l on regarde en faisant un vœu. Toujours le même ? Par ici nous ne sommes que de passage, le soleil lui-même finit par se lasser de nos peaux fletriies. Les sourires de façade marquent l’essence de cette insouciance. La grâce de ces instants naviguera en nous quelques mois tout au plus… Le temps d’attendre les rougeurs de l été prochain. Qu il y ait un avant et un après, le temps, lui, continue de marquer sa cadence , le même tempo , ni trop court ni trop long… Nul ne peut ignorer les tremblements du vent qui fait de l’oubli une réalité. Nul ne peut résister à la force féroce de l’écho lointain de l enfance. Tout nous y ramène. On rechigne à la laisser partir.
Isabelle franc Rttr
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