Contre l’autre,
C’est quand je te regarde que l’idée s’invite à la table des envies. C’est impromptu. Je ne finirai jamais de t’aimer. Ni l’un ni l’autre ne cherchait l’amour juste quelqu’un à nos côtés. Je ne cesserai jamais de murmurer à ton oreille. N’arrête jamais cette romance…Cette histoire-là, j’y tiens. C’est celle de l’âge mûr, disent-ils. C’est peut-être celle-ci, la seule, qui allait s’inscrire dans l’éternité, parce qu’elle serait déjà écrite dans les cieux. J’ai tellement envie de tes mains qui broient mon corps jusqu’à l’os. J’ai tellement envie que tu me remplisses de toute ta puissance, ta force. Je veux que la vie de nos corps se confonde avec celles de nos âmes…celles que les autres s’imaginent être faibles et vulnérables, si fragiles, parfois, et qui pourtant seraient capables d’anéantir quand il est question de survie. Je veux que dans le miroir de tes yeux prenne forme l’amalgame de nos désirs. Il n’y a pas eu de cérémonie d’alliance entre nous, parce que l’amour fou tel que celui-là, n’en a nul besoin, il éclate, il triomphe, il se vit, il se gargarise. A nous de voir si c’est bien où pas.
ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés-Copyright ©- 2019
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