Mon amour, crois-tu qu’on s’aime ? Je n’ai rien à te promettre, ni rien à t’offrir. Rien, en tout cas, que tu ne possèdes déjà. J’entrevois simplement ce j’ai envie de partager avec toi. Je t’ai senti engouffré dans la tristesse, piégé dans cette nostalgie qui a refermé ses pinces sur tes ailes. Ô, entends-moi, je veux que tu m’accompagnes au pays d’autrefois, dans mes rondes d’enfant …Peu m’importe leurs regards désapprobateurs, seul, compte celui que tu portes sur moi. Peu m’importe leurs paroles blessantes, seules, comptent celles que tu m’adresses et qui pénètrent mon corps jusqu’à ses limites, mon cœur.
ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -