Ô, mon bienaimé

Ô, mon bienaimé imaginaire, mon amour catastrophe, et ses premières réponses, elles ne sont pas bien longues, certes, mais elles signent l’espoir. O, mon pari fou, ne me dis pas que je m’enlise pour rien…Je suis celle qui voudrait revivre ad vitam aeternam cette première fois et toutes ces minutes ou nous nous sommes tenus la main, c’était lors cette soirée des honneurs. C’est là, dans cette étreinte, que nos vies ont pris un tournant. Je suis celle qui veut sentir encore cette osmose, cette union, cette harmonie…cette plénitude que vous répandez dans mon corps. Mais vous semblez avoir peur de ce qui pourrait arriver à l’avenir. Comme si je devenais aveugle et sourde à ce qui n’émanait pas de votre personne, j’oublie qu’il existe un monde parallèle au nôtre J’ai foi en mon instinct ; j’ai foi en ce que nous ressentons l’un en présence de l ‘autre. C’est pourquoi je réclame votre présence. Ce n’est pas uniquement ma Que tes yeux soient exaltés, levés, magnifiés…

ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht  // -tous droits réservés-Copyright ©- 2019-11-02