Ici, on vit entouré que de folie…ça hurle, ça court, dans tous les sens. Moi, anonyme, au milieu de la foule, je cherche à créer l’authenticité, je parle de mots. Oser se dire. Ô, que tout serait parfait dans un monde idéal, si seulement, je pouvais te raconter mes chimères. Mais, voilà, il ne manque que toi. Tu es ce grand absent de mon existence…Je suis incapable de te dire ce qui a fait naître en moi cette obsession ; selon moi, j’imagine que ça devait être dans l’humeur…. ca a déboulé dans mon ventre. Chaque fois que j’éprouvais le besoin de te parler, tu n’étais jamais auprès de moi. Je n’ai pas tout de suite compris que tu ne pouvais pas tout simplement pas répondre, à moi, à ce que je te demandais. Certainement, tu aurais voulu. Certainement, tu l’aurais fait si tu avais pu. J’ai été incapable de saisir que tu t’interdisais toute sorte de proximité, je devrais peut-être, un jour, te présenter mes excuses pour avoir fini par croire que j’avais inventé toutes ces merveilleux moments, Et voilà que je n’en guéris pas…pire, je me mets à haïr les lamentos romantiques du temps. Les choses ne bougent pas assez vite à mon goût ; j’ai hâte ; mais je connais trop bien le côté implacable du destin. Il ne faut pas se mettre à le brusquer. Certes, je demeure obstinément sensible à la fragilité de l’autre car j’ai trop souffert moi-même de cette indifférence. Aujourd’hui, j’ai rehaussée mes ambitions, je les veux plus folles, plus légères. Je veux faire partie de ces femmes vaporeuses. Je ne m’en cache pas. Ah quoi bon ?
ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés-Copyright ©- 2019-11-02