Il n’y a aucune trace de nous, pas de photographies jaunies, pas de souvenirs crépusculaires, pas de lieux inoubliables…ô, il est vrai que je ne demande pas mieux que de voir en vos bras ouverts le signe d’un avenir solaire. J’ai souvent raté des occasions parce que je n’ai jamais osé faire une requête en ce sens. J’ai préféré maintenir …
Ce corps-là habiterait pour la première fois dans cet espace clos, sombre, feutré, arrondi, multiforme où il poserait en quelque sorte ses valises. La rencontre entre mon corps et cet hôte, intrusif, relève d’une alchimie unique. D’ailleurs c’’est à peine si au début on réalise ce nouveau souffle de vie, on a du mal à se convaincre de cette présence. …
Il y a dans l’amour, la place nécessaire à l’accueil de l’autre, à sa différence, à sa richesse. Cet autre nous construit autant que nous le construisons lui. Il n’y a pas de signes avant coureurs. Je ne vois que des trésors qu’il me fait partager. Et puis, apprendre à rire ensemble de ses différences c’est rendre à l’autre son …
Je suis restée à la maison par une si belle après midi ensoleillée, j’ai entendu le chant de ces oiseaux solitaires, écouté leurs piaillements incessants qui viennent modestement clore leurs courses à mon oreille. Et s’ils chantent autant chaque jour c’est sans aucun doute pour repousser la mort. Prenez soin de vous ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir …
Lorsque tu sais donner des ailes à l‘amour pour le rendre libre, on doit être capable d’abattre les murs, et alors, on peut commencer à danser avec la nuit. Là, j’attends l’aveu d’un tel amour, de ces sentiments-là, humides et chauds, avant que les larmes ne viennent s’épancher le long de mes joues. J’attends avec une immense fièvre de faire …
Et c’est comme ça, si tu savais comme je ris de me voir ainsi, de tant de docilité à ton égard. Je dois reconnaitre qu’il y a aussi tellement de félicité dans ton regard et de prévenance dans tes paroles. Cela me donne l’envie d’y planter les racines de mes lendemains, je me vois m’y nicher y construire ma cabane …
Il faut laisser les heures se rapprocher du cœur. Les laisser se chamailler à l’intérieur. S’entretuer pour des leurres. Il faudra bien finir par l’avoir ce huit clos. Et c’est inutile d’aller regarder ailleurs en croyant dur comme fer délocaliser les émotions…J’ai aimé mais c’était hier. D’ailleurs je ne sais même plus qui ni combien ils ont été ces amants …
Le temps presse. Il faut prendre la parole autrement. Faire et refaire lez choses avec toute la patience pour incorporer et faire siennes ces choses. Je sais comme je peux me montrer obstinée et têtue sur certains principes. J’ai toujours pensé que tu serais à mes côtés lorsque la tempête se mettrait à gronder. Que tu ferais en sorte que …
Est-ce que tu imagines un instant l’effet que cela fait. Et d’un seul coup on coupe les visages, les yeux laissent place aux blancs. partout il est devenu de bon ton de célébrer le mariage du silence avec l’impolitesse. Et je cherche à élargir ce champs des possibles. Et que fait on de ces sourires qui traînent? Isabelle franc …
Qu’est-ce qui nous empêche de voir le visage de l’autre lorsque l’on se croise? J’ai conscience que la peur, l’angoisse et la crainte jouent contre notre humanité en ce moment. Derrière ces étoffes bariolées, la rumeur des sourires devrait nous inciter à regarder bien au-delà de ces morceaux de tissu fleuris. Je me sais enviée de voir ces masques comme une …
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