Il faut laisser les heures se rapprocher du cœur. Les laisser se chamailler à l’intérieur. S’entretuer pour des leurres. Il faudra bien finir par l’avoir ce huit clos. Et c’est inutile d’aller regarder ailleurs en croyant dur comme fer délocaliser les émotions…J’ai aimé mais c’était hier. D’ailleurs je ne sais même plus qui ni combien ils ont été ces amants de passage. Je me souviens que je fermais toujours les volets. Le clair obscur m’a toujours rassurée. Avec chacun d’eux je m’amusais à faire un jeu de tous ces sentiments, une course aux quatre couleurs. Et je m’accorde le droit d’aimer que la société bienpensante, à mon égard, ne me reconnaît pas. J’assume d’avoir eu un parcours d’errance tout ceci pour recueillir un minimum de chaleur. Je ne veux plus aller nulle part.
Prenez soin de vous
ISABELLE FRANC RTTR Protégé par le droit d’auteur (voir les modalités <http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés-Copyright ©- 2020