Hier encore, je me réjouissais à l’idée de prendre ces chemins de traverse. Et je m’amusais si bien à faire tant de détours, car, j’avais besoin de rêver. C’était cela mon moteur. Ceci était d’autant plus tentant qu’ils sont souvent bordés de lilas. Nous sommes quelques uns à préférer cette dérive-là. J’y ai eu la chance inouïe de croiser des …
Hier, encore, je pensais devoir t’admirer. Tu ne ressemblais pas à un Dieu, tu l’étais. Tu incarnais ces si belles choses. Tu m’apparaissais telle la force tranquille, cet autre, bienveillant et chaleureux, qui veillait sur moi, voulait uniquement mon bien. J’aurais pu écrire tout ce que tu m’inspirais, alors : ces larmes de joie qui traversent mes lignes, cette volonté farouche, …
Tiens, tu ne m’éviterais par hasard ? En fait, j’ai remarqué que tu cherches toutes les échappatoires inimaginables pour éviter de me croiser. Il n’y a pas à dire, c’est facile de se rendre intouchable. Tu m’as dit que tout reviendra, que ce temps hors temps ressemblait à une fugue. Le monde d’avant est-il revenu ? Aujourd’hui, on ne sait pas encore. …
Un soir comme ce soir où je suis enfin seule, où je me livre à moi-même…Peut être on se reverra. Entre temps, j’aurai appris à masquer mes larmes. Entre temps j’aurai appris certaines de vos règles. Il y a les choses qui se disent mais que l’on ne pense pas. Le chic, le silence, ces choses superflues je les laisse …
Hier, j’étais si tranquille, j’ai relu l’ensemble des messages transbahutés entre nous. Ceux qu’on a réussi à éclipser à l’emprise de toute raison, ceux chapardés à toute surveillance. C’est dans le souvenir de nos mains tendues jusqu’à l’extrême, au sens du désir, comprenez. Les gestes ne parlent-ils pas que de nous, ils n’ont pas de terme, ne finissent jamais, ils …
Je suis restée ainsi, assise sur moi même. Seul un voile de douceur me réconforterait ce soir. Il n’y a personne, tout le monde semble être affairé. Il n’y a même pas une petite voix qui se fait entendre. J’ai l’irrésistible envie de me mettre à hurler mais pour qui ? J’ai le caractère irascible moi…mais, curieusement, je ne souffre pas …
Il est de ces hommes qui possèdent un corps servant de modèle aux amoureux des lignes étudiées, vaporeuses et plus qu’élégantes. Un corps qui relève du divin. Et sur cette photo, il est un corps plus que parfait. Un de ces corps qui met les sens en alerte…Je ne sais pas si c’est une image que je me dessine moi …
Tu délivres de l’amour à l’envergure de tes ailes. Tu marques ton territoire pour mieux protéger celleux que tu laisses pénétrer dedans. Je suis sortie de ma réserve en ce beau matin de printemps pour aller à la découverte de ton univers. De toutes les façons ce n’est plus grave, désormais, je n’ai plus peur d’avancer sur ce sentier battu, …
Il est peut-être temps de porter le regard ailleurs que vers les cieux, plutôt, baisser nos yeux pour contempler nos gestes, nos actes et nos attitudes. Et soudain tu prends conscience des coups que l’on a assigné à l’autre. J’ai vu la violence inouïe d’un discours de l’une anéantir les mots d’une autre…Tout à coup, tu découvres le goût amer …
Il n’y a rien de plus banal que l’amour. Mais peu de choses sont aussi intenses que ses frissons. C’est notre éternelle défaite face à la solitude de l’être humain. Et parler de maîtrise quand tout est affaire de lâcher prise… L’enjeu en est la servitude ou l’asservissement…
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