Cela fait plus d’un an que tu es parti sans laisser la moindre trace. J’ai débarrassé l’espace de tes souvenirs . L’appartement est vide de toi. Il faut dire aussi que tu avais l’art de combler le vide. Tu voulais absolument retrouver ta liberté. La liberté libre d imaginer ses propres ailes. Ces premiers mois sans toi furent douloureux , j’ai dû réagir, réapprendre à marcher seule. Depuis ce jour , les silences sont devenus des confidences, des coups de tête contre les murs… J’aurais été plus équilibrée si l’on m’avait donné confiance en moi. À présent, j’ai appris que la vie se deride au fur et à mesure que l’on accepte de tourner les pages. Cela ne signifie pas détourner les yeux.
Isabelle franc Rttr
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