Je viens d’entendre le vent de nos enlacements murmurer On ne va pas continuer à se voiler la face…c’est inutile, des la première heure, je me réveille et, je pense à toi. J’ai envie de vivre à l’ombre de ton soleil, jusqu’au moment où le temps arrête sa course folle, créé sa césure, et s’apprête à décliner les pluies de larmes… Parfois, on rit ensemble, c’est avant de retourner au silence, de se rendre à la discrétion des enlacements intérieurs. Et nos cœurs continueront-ils de batte après chaque insolence ? Nos sourires sont prêts à s’échanger… Montre toi capable de m’accueillir comme un signe du destin et non une tentation. Je m’aperçois que ni toi ni moi n’avons jamais osé évoquer l’essentiel… Ni de la force de cette rencontre, ni d’une éventuelle suite à donner, ni de cette partie de nous-même enfin retrouvée, ni du reste… Maintenant je suis certaine qu’il aurait fallu dire la violence des absences, l’effroyable peur de l’émancipation.
Isabelle Franc Rttr
Prenez soin de vous