Tu as frappé exactement à l’endroit où cela fait mal. La douleur fulgurante me tétanise. Tout comme si tu savais précisément le point de rupture, à moins que ce ne soit le fruit du hasard…Je n’aime pas quand ta voix devient murmure, puis chuchotis, enfin silence absolu. Et il me plait particulièrement de tendre l’oreille, et t’entendre me parler de toi, de ces furieux carillons de tes envies. J’ouvre des yeux immenses chaque fois qu’un sourire imprègne ton visage de sa lumière. Je sollicite cette tristesse inexprimable, le droit d’entrée dans la mélancolie, la vulnérabilité et le deuil…et, là, toute ma nuit fut arrachée par . je garde longtemps après, le souffle chaud de tes mots aux creux de mon oreille.
Isabelle Franc RTTR
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