Il y a quelques jours encore nos lignes de vie ne s’étaient toujours pas entremêlées. Il y a un troublant ressenti qui fait peur. Et non, tu n’es pas une rencontre incompréhensible, ordinaire, vide d’avenir. Depuis, qu’as-tu fait de mon regard qui caressait ton front, tes joues ? In fine, on se ressemble si peu mais nos manies se rassemblent incroyablement bien, et nous rendent friables l’un à l’autre…L’envie, la résistance, la pulsion, la raison, tous ces élans de vie qui griffent, comme tant d’autres, on se bat contre nos moulins à vent… Si tu avais la moindre idée de tous ces raz-de-marée que fait naître en moi un seul de tes mots, de tes soupirs, de tes sourires…que jugerais-tu acceptable d’en dire ? Si tu savais comme ton regard posé sur moi a toujours raison de mes résistances…je n’ai aucune honte d’avouer ma faiblesse à ton égard, aucune, il me semble savoir avec toi les causes perdues d’avance, les choses inutiles, futiles, les histoires vaines…Il me semble partir à la conquête de terres encore vierges… Apres la floraison de rêves vient le moment de prendre la décision. Et sans doute ce sentiment d’impuissance fait-il naitre en toi la foudre de la colère. Je suis cette femme amoureuse dont le cadet des soucis est bien le dernier quolibet…
Isabelle Franc Rttr
Prenez soin de vous