Quand c’était le temps d’avant. Un temps révolu, perdu.
Quand je m’égarais en admiration devant toi, tu irriguais mon esprit en terme d’exclusivité, j’éclipsais mes vagues intérieures; je passais mon temps à penser à t’écrire les palpitations béantes de mon coeur. Je m’appliquais à rédiger des sous-entendus, je m’amusais à souffler le chaud, puis le froid dans le seul but de créer un vertige.
Je me souviens des sourires sur nos lèvres, de notre étonnement quand nos regards se croisaient, ils unifiaient nos libertés. Je me souviens aussi des flammes dans nos yeux lors de nos retrouvailles. Je voulais posséder de toi tout ce que les autres n’avaient jamais été capables d’obtenir.
Aujourd’hui, solitaire, je sais que si purs soient les sentiments, si vrai soit l’amour que l’on vit au fond de nous, on n’en finit pas d’avancer à tâtons dans les embruns.
Isabelle Franc Rttr
Prenez soin de vous