Toujours pensé…

J’ai toujours pensé que cette rencontre, qui n’était en rien due à un quelconque hasard, a été le début d’une croisade. Sa marque, elle est arrivée pile à un moment de ma vie où les pleurs faisaient parties de mon quotidien. Un jour, j’étais mal, j’avais le souffle court, haletant, j’étais incapable de dresser la liste des belles choses, incapable d’écoper ce flux de doutes, je devais avoir sans cesse l’esprit volubile, écorché dans la tourmente. On ne retrouve pas si facilement l’espoir après les tornades de l’apocalypse, et puis, au bord du gouffre, il y a la frayeur, la peur, la crainte qui vous font broyer du noir. Certains jours, plus que d’autres, vous font quitter les promesses des étoiles, et vous éloignent des lumières scintillantes. Il me faut continuer à afficher ce sourire si aigu des jours de joie.  Il est le seul homme dont je rêve d’être enlacée par les bras. L’unique dont j’ai envie de retrouver l’espace, créer une intimité.

 

 

Isabelle Franc Rttr