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Impulsion…

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La voix. Les mots. Les regards. La complicité créée. Tu ne le sais pas encore, ou tu fais semblant, ou tu ne veux pas le savoir, mais tu me manques déjà. Tu me manques tout le temps et partout. En particulier, quand tu es à proximité de moi. Quand tes regards frôlent mon corps. Tu me manques quand tu ne me donnes pas la force de tes bras, ni celle de tes mots. Je m’appuie sur eux pour me tenir droite. Je me laisserai nourrir par le vent que tu souffles, guider par la distance qui nous sépare. Les regards qui trahissent l’ébranlement intérieur, les gestes impromptus qui laissent évaporer les battements de nos cœurs…

 

 

violon

Isabelle Franc Rttr

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