Tu m’as observée rire à toutes tes blagues. Et il m’a semblé apercevoir dans tes yeux briller quelque chose comme de la fierté. Tu possèdes ce pouvoir-là, sur mon âme, de me faire interrompre mes larmes hostiles ou futiles. Et moi, je te regarde te mouvoir en me souciant uniquement du temps qui court plus que d’autre chose. Je le regarde défiler, me rendre cette confiance que j’ai passée un temps infini à vouloir conquérir. Un jour, ce sera toi qui te souviendras de moi, avec douceur, comme ce soleil que je t’apportais. Quand les instants joyeux se réfléchissent dans nos mains jusqu’au bout des doigts. Tu m’as observée alors que j’étais déjà à toi.
Isabelle Franc Rttr
Prenez soin de vous