Et à l’instant où je vous écris je pense à ma mère, seule, déjà couchée parce qu’elle ne veut déranger personne. J’ai encore cette chance inouïe de penser à elle parce que je l’ai toujours. Je peux entendre sa voix quand j’en ai besoin pour le moment. Cela ne sera plus le cas un jour. Dorénavant je me precipite pour l’entendre rire, et, la voir sourire… Sait-on jamais. Aujourd’hui elle pleure si facilement, pour un détail, souvent, un rien qui la chiffonne . Demander de l’aide l’insupporte. J’ai trouvé la force d’effacer de moi tous les mauvais pas pour la contempler danser. Et ce sont ces questions neuves qui m’assechent les yeux. Qu’est ce que le futur sans aile ?
Isabelle franc Rttr