Marcher, avancer, croire que je n’allais nulle part, alors, découvrir que tu étais la finalité de tout ce chemin parcouru. Avoir affronté les pluies, le froid glaçant…enfant, déjà, je n’avais nulle peur de m’aventurer, inconsciente, sans doute, je ne craignais pas d’ouvrir chaque porte close. Et pourtant, entre nous, il n’a jamais été question de relations purement charnelles. C’est en fermant les yeux que je vous regarde le mieux, là où le désir s’installe dans l’antichambre de la sagesse. Moi, spontanée, impulsive, affectueuse, je me suis heurté à un mur. Mais cela se joue bien au-delà de nous, bien au-delà nos minuscules souffles. Le regard nous possède. On ne sait pas toujours d’où vient son règne mais c’est comme ça.
Isabelle Franc Rttr
Prenez soin de vous