Et ta main blanchit ma peau de sa caresse. Je bois à ta santé pour que tu sois heureux à ma place, vu que je ne le sus pas. Je tremble sous la voute céleste chaque fois que je pense à l’amour profond que je te porte. Il n’est ni le fruit de l’amertume, ni celui d’une folie désespérante. Ce sont les caprices de l’amour. Tu dis que tomber amoureuse n’est rien, rien d’autre qu’un ultime détail. Et j’ai beau t’appeler de toutes mes profondeurs, toi, tu demeures silencieux… Je ne connais aucune mer calme en hiver. Mes chairs portent les traces de ce mutisme infligé. On me dit patiente à souhait. Je sais où la vie s’engouffre dans les dédales de ces embruns. J’ai tellement côtoyé la nudité des âmes, des maux et des mots, que je me suis égarée un laps de temps, sans doute nécessaire, parmi elle.eux.
ISABELLE FRANC RTTR
Prenez soin de vous
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